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Vers 10h50, lors de fouilles de reconnaissance en vue de travaux de confortement d’un barrage, une conduite (diamètre DN 400) qui servait d’alimentation à une ancienne turbine hydroélectrique est accidentellement percée.

Ce tronçon de conduite est en communication directe (piquage) avec la conduite principale de prise d’eau du barrage et donc avec la retenue. La fuite n’est pas maîtrisable avec les pompes d’exhaures utilisées par l’entreprise de travaux. Le parking situé en pied aval du barrage est inondé. L’eau de la retenue s’écoule dans le LAS en aval, sans mise en danger des personnes. Les vannes de vidange étant ouvertes depuis la veille à 11 %, l’exploitant du barrage ouvre progressivement par paliers les 2 vannes de vidange jusqu’à 90 % pour abaisser le plan d’eau (PE). A 13 h, la cote du PE est abaissée sous la crépine de prise. Une pompe d’épuisement est mise en place dans la fouille. Les vannes de vidange sont refermées une fois l’écoulement d’eau stoppé.

Pendant 3 jours, le PE est maintenu en deçà de la cote minimale d’exploitation. Il est vérifié l’absence de venue d’eau. La conduite est inspectée et un ballon obturateur est installé au départ du DN 400 sur la conduite de prise. Une semaine après la fuite, la conduite est remise en eau et un bouchon béton est coulé à l’aval du ballon obturateur. La soudure d’une plaque pleine au départ du DN 400 dans la conduite de prise est prévue lors des travaux de remplacement des conduites l’été suivant.