Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 7 h, un opérateur détecte une fuite de joints au niveau d’une bride et d’une vanne de ligne de purge de pieds de bac dans un dépôt de liquides inflammables. L’équipe d’exploitation et l’équipe sécurité du terminal arrêtent la fuite. Les joints fuyards sont remplacés. Un tapis de mousse préventif est mis en place.

42 m³ de liquide inflammable se sont déversés dans la rétention qui était isolée. 7 t de liquides (mélange eau et émulseur) ont été récupérées, le reste s’étant évaporé.

Les conditions climatiques des jours précédents, incluant une longue période de froid, ont conduit au gel de l’eau présente au niveau de la ligne de purge de fond de bac et à une rupture de joint entre bride lors du dégel. La présence d’eau est due au fait que le produit contient une part intrinsèque d’eau et que la géométrie du bac est monopente. Cette fuite lente n’a pas été repérée rapidement malgré la présence d’un détecteur gaz dans la rétention. L’exploitant vérifie le bon fonctionnement de ce détecteur ainsi que son report en supervision (seuil à 25 %), sur le téléphone du chef de quart et le déclenchement d’une alarme locale (seuil à 50 %). Il attribue le non déclenchement de ce détecteur gaz au fait que la fuite soit survenue sur une petite section (1 pouce), avec un produit très volatile et un positionnement du détecteur en rétention au niveau d’une fosse de relevage. Concernant la non détection de liquide dans la cuvette, la poire est située en point bas. Avec l’importante évaporation, il n’y a pas eu de liquide au niveau de ce point bas.

A la suite de l’événement, l’exploitant met en place les actions suivantes :

  • visite préventive des purges des bacs de même conception ;
  • mise en place de protection contre le froid des lignes de purges des bacs ;
  • étude de design de vanne de purge pour les bacs à géométrie monopente ;
  • mise en place de détections de fuite de niveau en bac sur vannes fermées.