Pollution
Humain
Environnement
Economique

Sur un barrage, la rupture d’un clavetage provoque une déformation de l’arbre de transmission, puis l’indisponibilité du frein servant à retenir l’une des 3 vannes utilisées pour évacuer des crues (non en régulation). Cette vanne, après avoir effectué une chute de 1,5 m, se bloque en position semi-ouverte (en tension sur l’arbre déformé). Le gestionnaire la libère en sciant l’arbre de transmission. La vanne termine sa chute sur le radier. Cette chute engendre un poinçonnement local de 0,5 cm du radier. L’arbre étant inopérant, la vanne est indisponible.

Le gestionnaire réalise en urgence les mesures conservatoires suivantes :

  • diagnostic visuel et structurel du génie civil et de la vantellerie ;
  • relevés topographiques pour analyser les éventuels déplacements de l’ouvrage ;
  • cahier des charges pour la réparation du mécanisme d’ouverture de la vanne ;
  • une modélisation hydraulique permettant de quantifier le nouveau débit de plein bord et l’incidence de la fermeture d’une vanne en cas de crue : l’étude hydraulique conclue que l’obturation du cours d’eau par la vanne (bloquée en position fermée) ne modifie pas le débit de plein bord ;

Dans l’attente de la remise en état de la vanne et dans la mesure où, sur une période de moins d’un an, les clavetages de 2 vannes sur 3 ont été défaillants, l’autorité de contrôle préconise que des mesures conservatoires de gestion soient appliquées. Le risque étant de ne disposer que d’une seule vanne en situation de crue. De plus la résistance au choc du radier doit être vérifiée dans le cadre de l’étude de stabilité générale prescrite par arrêté préfectoral. L’autorité demande également à ce que le dispositif de clavetage de la 3e vanne qui n’a pas été remplacé le soit après que la vanne, objet de l’événement, soit de nouveau fonctionnelle.