A la suite d’une panne électrique générale à 17h30, 400 m³ d’eau dégrillée et traitée biologiquement sont relâchés avec la présence de boues dans le canal de sortie de la station d’épuration (STEP) d’une malterie. Ce déversement d’eaux issues de la trempe d’orge brassicole contenant des matières organiques azotées et phosphorées rejoint la VIRANNE via les surverses des clarificateurs et les écoulements gravitaires existants. Vers 18 h, l’alimentation de la production est arrêtée. A leur arrivée à 19h30, les services de l’électricité constatent que le problème provient des ponts HT du réseau haute tension (HT). L’électricité est rétablie vers 23h20.

L’aération de la STEP est arrêtée pendant 6 h. Pendant l’incident, des échantillons des rejets sont régulièrement prélevés pour quantifier les flux polluants. Le flux de DCO (demande chimique en oxygène) et MES (matières en suspension totales) augmente en sortie. La DCO est estimée à 250 mg/l soit 150 mg/l au-dessus de la concentration autorisée (60 kg supplémentaires). L’arrêt des mises en production pendant 13 h est estimé à 5 600 €.

Une rupture de l’alimentation électrique générale sur la ligne de réseau à l’extérieur du site est à l’origine de l’incident.

L’exploitant signale qu’un problème électrique sur la ligne haute tension est impossible à anticiper du côté de la malterie. La fréquence d’apparition de cet incident électrique est extrêmement faible. La capacité de résolution d’une coupure électrique est de 6 h. La location de groupes électrogènes est également proposée aux autres sites industriels de la malterie.