Pollution
Humain
Environnement
Economique

Alors que la LOIRE est en crue, une zone de fuites claires est constatée sur 100 m² (10 m par 10 m) en pied de digue côté val. Des matériaux sableux sont présents en petite quantité au droit des résurgences d’eau et une remontée de nappe est constatée au niveau d’un point bas. Le lendemain matin, les débits de fuites et suintements par le sol évoluent significativement. Il est redouté la formation d’une brèche par érosion interne (érosion régressive) et l’inondation du val protégé.

Des travaux d’urgence sont menés le surlendemain, consistant à réaliser une risberme drainante de 350 m² au droit de la zone de fuites (mise en œuvre d’un géotextile sur 6 m de large en pied de digue et remontant sur la base du pied de digue puis recharge de 300 à 400 t de graviers). La circulation est interrompue sur la route départementale à proximité. Lors de la crue, une surveillance quotidienne est mise en place au niveau de la zone de désordres et de travaux afin de vérifier la bonne tenue de la risberme drainante et l’évolution des fuites. Des travaux complémentaires sont définis pour remettre en état l’accès au champ et aux maisons. Ce secteur est intégré dans l’atlas de surveillance des zones sensibles de la digue. À plus long terme, un confortement complémentaire aux travaux d’urgence pourrait être mis en place si le programme global de fiabilisation de la digue conclut en cette possibilité.