Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 16 h un samedi, une modification importante du niveau de fioul est détectée dans la cuve dédiée d’une cimenterie. Sur place, un opérateur constate la présence de fioul dans la rétention. L’alerte est donnée. Le fioul se répand dans les rétentions adjacentes démontrant une faille dans l’étanchéité. L’exploitant met en place une zone ATEX associée à un périmètre de sécurité. La consignation électrique est effectuée dans la zone. Les pompiers mettent en place un dossier de suivi. Les rétentions sont pompées, puis, après un test de compatibilité, le produit est transféré dans des cuves pour déchets dangereux. La fuite s’arrête spontanément le surlendemain vers 9 h. Les rétentions sont nettoyées par une entreprise spécialisée et les déchets stockés dans une benne. Le calorifuge des conduites est déposé et remplacé. Ces travaux se terminent 13 jours après le début de l’événement.

Le début de la fuite est évalué à 20h20 la veille de l’événement. La quantité totale de la fuite est estimée à 290 t, soit 275 m³. Un mélange d’eau de pluie et de fioul de 385 m³ a été pompé.

L’origine de la fuite est une vanne dont le corps a éclaté. L’exploitant suppose qu’une personne a dû prendre appui sur la conduite lors de travaux dans la zone. Cette vanne ne disposait pas de support et était en porte-à-faux. Son calorifugeage ne permettait pas de l’inspecter. L’incident s’est produit lors d’arrêts techniques annuels sur le site avec un nombre conséquent de personnel présent.

A la suite de l’événement, l’exploitant remplace la vanne avec mise en place d’un indicateur visuel de position, un support sous la conduite et un caisson permettant le contrôle de la vanne sous calorifugeage