Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un vendredi en fin de journée, dans un centre de cassage et de tri de batteries, un feu se déclare sur un stock de batteries. La société de surveillance alerte l’exploitant après le déclenchement d’une alarme incendie. Environ 400 t de batteries sont présents dans le hall dont 30 t dans la zone concernée. 25 min plus tard, un opérateur utilise la chargeuse pour étaler le tas et isoler la partie soumise aux flammes. Deux foyers de flammes distants d’environ 2 m sont détectés. Lorsque les batteries sont étalées et refroidies à l’eau, les flammes disparaissent. Les eaux d’extinction et de refroidissement rejoignent les eaux de procédé qui sont neutralisées, passent par un filtre presse puis sont réutilisées dans le procédé sans être rejetées.

Le sinistre concerne 1 à 2 t de batteries, qui sont passées dans le concassage comme prévu. Seul le plastique des batteries a fondu et non le métal, l’exploitant conclut qu’il s’agit d’un feu de faible intensité. L’exploitant réalise des mesures sur les jauges Owen et les partisols afin de vérifier l’absence de métaux tels que le nickel, cadmium et lithium.

La réception de batteries non conformes comme des batteries Ni-Cd ou des batteries au lithium, qui ne sont pas autorisées sur le site, pourrait être à l’origine de l’événement. Le jour du sinistre, le site a reçu une benne non conforme et dans laquelle 400 à 500 kg de batteries Ni-Cd ont été retirés. Quelques batteries de ce type pourraient ne pas avoir été repérées et se seraient retrouvées dans le stock du hall.

L’exploitant est tenu de réaliser un réexamen de sa méthodologie de tri afin d’étudier la faisabilité d’évacuer rapidement une benne non conforme.