Vers 8h10, lors d’une livraison de gazole rouge (fioul domestique) dans une fabrique de ciment, une fuite est constatée. Ce produit est destiné à alimenter les motopompes de la TAR. La cuve de fioul déborde dans la rétention, qui déborde à son tour. 50 à 100 l du liquide inflammable se déversent dans les eaux de surface via les bassins d’eau de la TAR qui mène au bras du canal.

Trois barrages sont mis en place pour empêcher la propagation du polluant dans le canal. L’exploitant procède au renforcement du barrage flottant présent en permanence dans le bras de canal. Il ajoute également un barrage sous le pont de la N568. À 8h38, l’exploitant appelle les pompiers qui arrivent sur les lieux. À 10h15, ils posent un barrage supplémentaire en aval du site. Une société extérieure est chargée du pompage dans le bras d’eau et une autre procède au nettoyage de la canalisation de l’exploitant.

Les secours confirment qu’aucune pollution n’a été observée sur le canal.

Au cours de la livraison, la sonde de la cuve de fioul n’était pas fonctionnelle, elle n’alertait pas sur le seuil de fioul acceptable.