Pollution
Humain
Environnement
Economique

À 20h58, un avitailleur constate un épandage de kérosène au cours de l’avitaillement d’un avion sur une piste d’aéroport. Du produit se répand formant une flaque d’environ 100 m² au sol. Il alerte les secours de l’aéroport et la salle de contrôle du dépôt de carburant. Le chef du quart du dépôt actionne l’arrêt d’urgence sur le pupitre pour arrêter la distribution en piste. Le PSI (Plan de Sécurité et d’Intervention) est déclenché. À 21h18, les secours mettent en place un périmètre de sécurité, ferment l’accès au poste et procèdent au nettoyage du poste à l’aide d’une lance à eau. À 21h21, l’équipe de maintenance du dépôt arrive sur le poste avion. À 21h25, une société de nettoyage procède à l’aspiration du produit. Les eaux polluées sont rejetées dans le réseau d’eaux pluviales et récupérées par le séparateur de ce réseau en amont de la STEP. Un mois après l’événement, le séparateur est nettoyé.

150 l de carburant ont été épandus. Le poste avion a été fermé durant 30 min.

La fuite s’est produite entre l’oléoprise et l’accrocheur. Différents tests sont effectués sur les équipements le jour même et le lendemain. Ces derniers n’indiquent aucun défaut ni sur l’oléoprise, ni sur l’accrocheur et particulièrement son joint de tête. La présence d’un petit corps étranger (type gravillon) entre la tête de vanne et l’accrocheur pourrait être à l’origine de la fuite. Ce dernier aurait permis de remplir la condition d’un couplage verrouillé tout en engendrant la survenue d’une fuite. La procédure d’avitaillement n’a pas complètement été respectée et l’oléoprise n’a pas été nettoyée avant le branchement.

À la suite de l’événement, l’exploitant met en place des réunions avec la société d’avitaillement pour analyser l’incident et exiger le respect des procédures. Une amélioration de la communication entre les différents intervenants est par ailleurs identifiée comme nécessaire.