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Vers 18 h, une odeur de brûlé est détectée au niveau d’une grenailleuse dans un bâtiment d’une usine automobile. Deux heures après, le poste de sécurité détecte de nouveau des fumées. Des agents voient des fumées et 3 départs de feu sur le chemin de câble au-dessus de la grenailleuse. Le sprinklage se déclenche provoquant des projections d’éléments enflammés dans le caisson de la grenailleuse ouvert. Un autre feu démarre dans le caisson. Le bâtiment est évacué, 20 extincteurs sont utilisés par les personnels. Le bassin de rétention est fermé et les exutoires sont ouverts. Les pompiers arrivent vers 21h30, ils éteignent les foyers au moyen de lances et de RIA. La recherche des points chaud résiduels s’achève vers 2 h. L’exploitant organise la surveillance de son site. Les installations électriques en charpente et la grenailleuse sont à l’arrêt. Les eaux d’extinction sont confinées dans le bassin d’orage. La charpente et les chemins de câbles de l’installation sont nettoyés. Les installations électriques et mécaniques sont remises en état.

La poussière de grenaille se serait enflammé dans les chemins de câbles. L’exploitant émet 2 hypothèses :

• un départ de feu dans un boitier électrique en charpente ;
• un échauffement de la membrane qui se trouve dans le caisson de filtration.

À la suite de l’événement, l’exploitant met en place les mesures suivantes :

• contrôle de l’ensemble du parc grenailleuses du site : état de propreté charpente, contrôle caméra thermique sur grenailleuse, gaines ventilation, charpente et chemins de câbles, contrôle visuel de l’état des membranes ;
• contrôle état de la charpente par organisme agréé ;
• intégration dans le programme de maintenance préventive électrique du contrôle des membranes ;
• formalisme du nettoyage annuel des charpentes et environnement des grenailleuses ou zones avec émissions de poussières inflammables.